Le bug de l'interprétation

Il est surprenant de considérer aujourd'hui, les théories émises par les physiques modernes officielles : certaines évoquent de l'énergie quantique du vide, d'autres une quatrième dimension bizarre qui échappe à notre entendement. Il semble que toutes ces théories tournent autour d'une réalité sensible et cohérente, et qu'elles ne pourront se délier des chaînes qui les lient à leur caverne, tant qu'elles ne réaliseront pas une remise en cause fondamentale de l'interprétation relativiste.

Il s'agit en fait d'une déformation de l'interprétation scientifico-mentale d'un modèle mathématique approprié, une sorte de bug tenace qui a cheminé dans la pensée des physiciens depuis l'aube de la physique moderne au 18ième siècle.
Depuis cette époque, les physiciens croyaient pourvoir mettre en évidence l'éther, sorte de trame mécaniste composant le vide. Maxwell notamment, a construit ses équations, modèle mathématique valide pour unifier et décrire les phénomènes électromagnétiques, en imaginant les interactions mécaniques dans un univers rempli de billes microscopiques et invisibles. Au 19ième siècle, un thème prioritaire de recherche a été de mettre cette hypothèse en évidence, en particulier au travers de l'observation des mécanismes électromagnétiques et lumineux.
Il s'agissait alors, entendons-nous bien, de valider ou d'invalider la vision mécaniste de l'éther telle que l'ont imaginé alors les physiciens de Newton à Maxwell. Dans ce cadre interprétatif, la vitesse de propagation de la lumière pouvait être influencée par la vitesse de déplacement de la terre, observation démentie par l'expérience notoire de Michelson et Morley. Cependant, si cette dernière expérience montre que la vitesse de la lumière ne semble pas être influencée par le mouvement de la terre, elle n'apporte pour autant aucune justification pour valider l'interprétation relativiste qui a remplacé l'hypothèse de l'éther mécaniste par une vitesse constante universelle.

En d'autres termes, deux bugs scientifico-mentaux se sont succédés dans la pensée des physiciens, le bug de l'hypothèse relativiste chassant le bug de l'éther mécaniste :

  • Avant Michelson et Morley, le vide est composé d'un éther mécaniste - sorte de trames de billes microscopiques et invisibles dont les poussées expliquent la propagation des rayons lumineux et électromagnétiques dans le vide ainsi que l'attraction à distance des forces gravitationnelles, électriques et magnétiques.

  • Après Michelson et Morley, le vide de matière est absolument vide. Rien ne permet d'influencer la propagation de la lumière. De ce fait, la vitesse luminique est une constante universelle et tous les référentiels, en mouvement uniforme, relatifs les uns vis-à-vis des autres, sont identiques. Dès lors l'interprétation mentale échappe à notre entendement, notamment par l'hypothèse des déformations de l'espace-temps qui permet d'expliquer, entre autre, la déviation des rayons lumineux par les masses, et qui n'a pas été cependant invalidée par le paradoxe des jumeaux de Langevin.

Il est absolument stupéfiant de considérer le caractère binaire de cette logique, comme si la physique pouvait se résumer à deux suppositions : si 1 est faux alors forcément 2 est vrai. Tout ce que l'expérience de Michelson et Morley a prouvé est la négation d'un ether mécaniste.

Cependant aucune preuve expérimentale ne permet de justifier l'existence d'un vide absolu !

Nous avons par ailleurs développé dans d'autres documents les différentes aberrations liées aux hypothèses de la relativité : constance de la vitesse de la lumière et relativité des référentiels. Il ne s'agit donc pas ici de montrer les raisons fondamentales qui nous porte à prétendre au bug de l'hypothèse relativiste et allons désormais décrire les fondamentaux de la théorie synergétique.

Suite...

eZ publish™ copyright © 1999-2005 eZ systems as